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Feuillets d'Hypnos : Analyse du texte de René Char

"J'ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là "
FEUILLETS D'HYPNOS
 
Commentaire du FEUILLET 128.
 
Texte tiré des Feuillets d'Hypnos, ouvrage paru la première fois en 1946, puis en 1948 dans un ouvrage regroupant d'autres textes poétiques Fureur et Mystère.
Feuillets d'Hypnos, d'un aspect spirituel fort, est le témoignage personnel de René Char sur son expérience de la guerre et de la Résistance armée dans le Vaucluse. Ce recueil d'aphorismes et de textes plus longs, s'apparente à une chronique, un journal sur la vie souterraine et clandestine qu'il a menée durant les deux années (presque trois) dans les montagnes et vallées du Vaucluse, manœuvrant sans cesse contre l'occupant. En effet, il est chef de section dans l'Armée secrète et se fait appelé Capitaine Alexandre (référence à Alexandre le Grand ?). Avant d'être poète, l'homme est actif. La poésie est considérée comme dérisoire face à l'innommable de la Guerre. Il fait de son journal, construit comme une suite de notes, sur les épreuves difficiles de l'Occupation, un recueil poétique mais aussi très existentiel : il est constamment traversé de réflexions sur l'amitié, la communauté, le sacrifice, et sur la double question de l'être et de l'action. René Char revient sans cesse sur la confrontation permanente et quotidienne avec la mort, et ce qu'il appelle "l'ennemi absolu" : la guerre.
 

"J'ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là"
La lecture de ce texte soulève d'emblée plusieurs questions essentielles portant sur la thématique de la séquence. Poésie engagée : tout d'abord, en quoi ce texte (d'apparence prosaïque) peut-il être considéré comme un poème ? Ensuite, comment inscrire ce texte dans la problématique de la séquence (en quoi est-il "engagé") ?
Nous (pluriel de modestie !) avons donc construit notre étude en nous attachant à suivre plusieurs axes de réflexion : formels, stylistiques et idéologiques.

1 ) La structure de ce texte

C'est une narration (dans une œuvre poétique !) qui dépasse le cadre de la simple anecdote. C'est un texte construit suivant les étapes du récit :
- un paragraphe introductif : présentation et disposition du temps, des lieux, des forces agissantes, et la mise en place de "l'épreuve".
- un paragraphe principal qui contient le récit de la scène, le retournement de la situation jusqu'au dénouement.
- une phrase de conclusion à la première personne qui expose une réflexion expressive et intime.
- une note en bas de page appelée par "sacrifice", dernier mot du texte ; note à modalité interrogative et sans réponse. (interrogation qui se situe hors de l'énonciation du texte, on est dans un temps différent, plus lointain ce qui a pour effet un décalage et produit un effet de surprise)


2 ) Où et quand se situe l'action ?

La scène se passe dans un village quelque part en France ("Marcelle" "le boulanger"): "pas un des miens n'était présent au village" et dans la note "le cœur mûri pour moi de ce village" nous l'indiquent. L'action se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation de la France par l'armée allemande : "deux compagnies de SS et un détachement de miliciens" et "les SS avaient surpris" nous permettent de l'affirmer.
Plus précisément l'action se déroule tôt le matin puisque "le boulanger n'avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique" implique l'heure précoce de la journée puisque généralement le boulanger est le premier artisan à ouvrir sa boutique, le premier personnage du village à travailler. De plus, l'auteur indique "depuis quatre heures j'étais éveillé. Marcelle était venue (...) me chuchoter l'alerte" : les indications temporelles sont précisées ici.


3 ) Quelles sont les différentes étapes du récit ?

Un récit en plusieurs étapes qui se construit en suivant une progression intensive et l'utilisation des différents temps verbaux du récit au passé. Dans le premier paragraphe (paragraphe de description et de présentation des lieux et personnages) l'emploi du plus-que-parfait ("n'avait pas encore dégrafé") est une indication temporelle précise décrivant un fait accompli et révolu antérieur au passé simple : le premier paragraphe n'est donc pas constitutif d'une véritable étape de la narration. "Alors commença l'épreuve" exprime l'ouverture, par un effet d'intensification dramatique (l'ouverture du rideau au théâtre). L'auteur va décrire une crise, ses rebondissements et l'évolution des personnages jusqu'à l'issue : la violence des SS qui envahissent un village, le tire de son attitude paisible (village en sommeil, encore endormi) et s'acharne violemment sur un maçon coupable de braconnage. Le narrateur est caché dans une grange à proximité et suit la scène, prêt à agir à chaque instant. Les SS veulent savoir où se cache un homme (le narrateur ?). La situation se renverse lorsque surgissent les habitants les plus faibles du village (femmes, enfants et vieillards) en une "marée" fondant sur les SS. La patrouille se retire et le narrateur se découvre.


4 ) Quelles sont les différentes forces en présence ?

Il y a plusieurs protagonistes qui se confrontent dans une situation difficile et violente : c'est une crise intense, une "épreuve" avec tout l'aspect sacré qu'elle sous-entend.
- Le boulanger, Marcelle, le jeune maçon, femmes, enfants, vieillards : qui constituent l'ensemble du village
- "Deux compagnies de SS et un détachement de miliciens" : l'ennemi.
- Le narrateur "je".
Les membres du village subissent l'action et la violence des SS (comparés à un animal monstrueux et totalement inhumain : "gueule" "furieuse" "voix hurlante" "leurs tortures"...). Puis la situation se renverse et une foule (comparée à un liquide purificateur) pousse les ennemis dehors, les éloigne. Le narrateur, dans l'action proprement dite, ne tient pas un rôle majeur : il n'est pas à l'initiative franche de l'action puisqu'il se tient dissimulé, prêt à tirer (à user de la même violence que la "bête" SS) mais tout au long du texte il est nerveux, immobile, silencieux, observateur...


5 ) Les actions des protagonistes

Le récit met en scène les habitants d'un village soumis à la violence d'une troupe armée. L'emploi récurrent des tournures passives insistent sur l'apparente inertie de tout un village sous le joug des SS : "le village était assiégé...", "les habitants furent jetés...", "le maçon fut laissé..." D'autres phrases y font écho : "vit les quatre murs (...) voler en éclats sous l'effet d'une bombe".
Les Allemands mènent des actions violentes : "tenaient sous la gueule" "une voix se penchait hurlante" "coups de pieds et coups de crosse" "leurs tortures". Donc un aspect violent et brutal domine.
Le narrateur tient peu d'actions qui font progresser la scène : "je me réfugiai", "je pouvais suivre", "je calculais", "j'eus honte de souhaiter", "je me découvris à moitié". Il est donc spectateur, il observe la scène et surtout il est traversé d'émotions :"une rage insensée s'empara de moi, chassa mon angoisse", "cette pensée me rassura", "des coups me parvenaient", ""je tenais à ces êtres"...

 

6 ) Quel changement peut-on remarquer entre le début et la fin de la narration ?
L'emploi des différents temps verbaux impliquent plusieurs temps de l'énonciation, plusieurs points de vue narratifs. En effet, l'auteur emploie le plus-que-parfait, l'imparfait, le passé simple, passé composé et le futur antérieur. Le plus-que-parfait exprime une narration rétrospective et le choix de ce temps souligne la volonté du narrateur de considérer l'action passée sous des aspects différents : l'action est accomplie (passé lointain et révolu) car l'énonciation est postérieure : c'est une action achevée présentée dans sa durée. L'emploi du futur antérieur dans "il parlerait" porte une valeur modale forte puisqu'il possède une nuance affective dans la supposition, l'hypothèse d'un fait futur antérieur à un autre fait futur : il offre un aspect hypothétique.
L'abondance des différents temps verbaux insiste donc sur les différents points de vue de l'auteur. Les temps décrivent des actions présentées par analepse (retour en arrière) et prolepse (anticipation).
La violence animale des SS porte le début du texte : les villageois sont violemment tirés du sommeil et brutalisés. L'animalité des SS est renforcée par le choix du vocabulaire : "hurlante" "furieuse" "gueule" "allées et venues nerveuses" "tortures". La métonymie "Furieuse, la patrouille..." insiste donc sur une troupe d'hommes comme un seul être monstrueux, une créature effrayante comme un fantôme.
Dans la phrase "alors commença l'épreuve" qui un fait consécutif de l'invasion, on peut remarquer une inversion de l'ordre sujet/verbe traditionnel (structure que l'on retrouve normalement dans les phrases interrogatives) puisque le sujet est postposé au verbe "commença" ce qui confère un aspect solennel à la scène. De plus, elle participe de l'intensification dramatique, et l'augmente. Le choix du mot épreuve participe également de cet aspect solennel : il semble qu'un rite initiatique et sacré débute.
La phrase nominale (sans verbe) "Les clés sur les portes" a une valeur descriptive mais participe également de la tension forte, au début de la crise. Par une image proche de l'hypotypose, le lecteur imagine parfaitement les clés en train de se balancer sur les portes de maisons vides, brutalement abandonnées, la vie s'est arrêtée pour laisser place à une peur hypnotisante. Cette phrase nominale accentue l'effet frappant de la terreur installée et du caractère fantomatique du village.
Un retournement de la situation est marquée par l'entrée en scène d'une foule parmi les plus faibles de la population "marée des femmes, des enfants, des vieillards". Comme un élément purificateur, cette foule comparée à un liquide "jaillissant de chaque rue" et "ruisselant littéralement" sur l'ennemi provoque la délivrance et instille la fin de la souffrance d'un des leurs. La métaphore implicite du rite sacré est ici développée par l'image d'une eau purificatrice et délivrant de toutes les "impuretés". L'intensité dramatique trouve ici son paroxysme.
La narrateur est quant à lui évolue et traverse la crise aussi intensément que le reste du village. Il est au début du texte dans une attitude de calculs raisonnés et d'observations : "j'avais reconnu immédiatement l'inutilité", "je pouvais suivre de la fenêtre" "cette pensée me rassura"... Très vite, il est sous l'emprise d'une vive émotion qui envahit son esprit "mon angoisse" et son corps "mes mains communiquaient leur sueur crispée"...
La tension se libère grâce à cet acte collectif de "purification" et tous les regards se tournent vers le narrateur embusqué qui reste seul. Ce regard intervient comme une libération essentielle pour le narrateur puisqu'il lui permet de le sortir de sa torpeur. Il est important de souligner par ailleurs, que tout le long du texte, le regard a une importance fondamentale : il apparait comme l'architecture du texte : le poète caché ne semble pas voir directement les événements de tortures qu'il entend et ressent : "me parvenaient, ponctués d'injures".
En effet, on peut souligner l'aspect moteur de l'action grâce à l'étude du thème du regard : ce que voit le narrateur (et ce qu'il ne voit pas), ce que voit le village (et ce qu'il sait), ce que ne voit pas les SS. La vue constitue donc un élément moteur de l'action.
Le thème de l'immobilité couronne le texte : "assiégé", "hypnotisé", "impossibilité de bouger", "inutilité d'essayer de franchir", "resteraient tapis", "les paralysant". Ce champ lexical s'associe ensuite comme une évidence au champ lexical du silence : "bâillonné", "chuchoter", "suivie de silence", "se tairait". Ces termes, qui se font écho dans une unique expression de la contrainte et de la soumission de ce village pris en otage, se rapportent tous à ces habitants : la frayeur exerce sa domination. La résistance de cette communauté unie et fraternelle est silencieuse, elle s'applique de manière sereine.
La nervosité envahit l'auteur : "sueur crispée", "mon angoisse", "ma pâleur" jusqu'à la libération : "un sourire se détacha". Mais il peut suivre


7 ) Quelle est la valeur des italiques "parlerait""et "plan concerté" ?

Généralement, l'emploi des italiques se fait en typographie pour souligner une citation, pour citer des titres d'ouvrages ou de magazines. (C'est une création de la fin du XVème siècle en Italie (d'où son nom français) dans le but initial d'imiter les caractères écrits, les cursives...)
Les italiques insistent sur le sens propre (dénotation) et le sens figuré (connotation) tout d'abord, puis expriment une insistance sur les sous-entendus. En effet, parler possède un sens propre qui signifie s'exprimer par la parole. Par extension, et dans le contexte du poème étudié il signifie donner des informations, livrer des renseignements. On peut donc remarquer ici une syllepse puisque le verbe parler est utilisé à la fois dans son propre (le maçon va littéralement s'exprimer) et dans un sens figuré (il va fournir les informations demandées par les SS). Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un fait envisageable.
"Plan concerté" en italique possède une valeur quelque peu différente : le poids du non-dit, la sous-entente dans l'emploi de ces italiques semble dominer : l'expression se charge de sens par le soulignement des italiques. En effet, le narrateur ne semble livrer toutes les informations et laisse le lecteur imaginer ce qui est à l'origine de ce "plan concerté" et se charge même implicitement d'un ton ironique. Cela semble le résultat d'une mise au point, d'une entente clandestine entre les habitants du village. Cette expression en italique prend une autre valeur une fois mise en regard avec l'expression entre guillemets "en toute bonne foi". Effectivement, comme un reflet, un écho rapproché, cette expression également ironique insiste sur le fait que le silence apparent du village dissimulait une offensive paisible, calme : la patrouille allemande ne peut s'opposer à une foule d'enfants, de vieillards et de femmes ; en raison du nombre, en raison de la faiblesse de chacun. L'union fait la force et le plan concerté n'est que le résultat de cette constatation. Cette "marée" envahissante surprend les SS et les noie.
Toute la progression du texte semble bâtie sur ce paradoxe de l'éloquence des silences qui montre l'importance de la fraternité et semble prête au sacrifice pour sauver l'un des siens.
Dans une situation inconcevable, l'issue est inconcevable. Par la suggestion, René Char décrit l'événement innommable de la libération : la fin de l'épreuve et l'aboutissement du parcours.


8 ) Narration dans une oeuvre poétique : en quoi ce texte peut-il être considéré comme un poème engagé ?

Nous avons évoqué plus haut le caractère sacré qui embrassait le déroulement de la crise en particulier dans le choix du vocabulaire "épreuve" (épreuve qui connote le rite initiatique, le passage obligatoire dans une quête, une progression intime) et "jaillissant de chaque rue la marée" comparée ici à une eau purificatrice et délivrant des souffrances. Ce thème sacré implicite devient plus évident dans les dernières phrases du poème et dans la note : "Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas ne devait se rompre. J'ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice. N'était-ce pas le hasard qui m'avait choisi pour prince ce jour-là plutôt que le cœur mûri pour moi de ce village ?". L'évocation par la métaphore "fils confiants" d'un sentiment d'union et de croyance en l'Autre associée au "sacrifice" renforce l'idée de sacralité : pour vaincre, il faut développer et accepter les relations qui gouvernent la communauté. La nécessité devient le rapport à l'action, et non plus l'action en elle-même. Dans une réflexion spirituelle, René Char appuie sur l'élément qui unit les Résistants dans leur action et la responsabilité de chacun, et la responsabilité du groupe. Le sacrifice, dans son acception cultuelle est une offrande, une immolation à un dieu afin de bénéficier de ses grâces et de ses faveurs. Par extension, le sacrifice devient le renoncement volontaire à quelque chose, c'est une perte que l'on accepte de plein gré, soit dans une démarche spirituelle individuelle et de s'unir ainsi à une entité supérieure (Dieu?), soit dans un désir d'apaisement et pureté. Étymologiquement, le sacrifice, chez les Romains, c'est l'action de rendre sacré. La confiance et l'abnégation bouleversent la crise difficile que traverse tout un village.
On peut souligner également l'emploi des temps verbaux dans ces deux dernières phrases : imparfait, passé composé et plus-que-parfait. L'imparfait de "je tenais à ces êtres" crée une rupture dans le tempo rapide des passés simples précédents et vient ralentir l'action dans le but d'appuyer sur une description de premier plan et la valeur itérative du sentiment d'amitié et de confiance qui unit le narrateur et les "êtres" (terme qui connote le surnaturel, l'aspect "surhumain" en quelque sorte de chaque membre de la communauté : dans la continuité de la métaphore implicite du rituel sacré et religieux).
"J'ai aimé farouchement mes semblables" : on peut remarquer l'oxymore "aimé farouchement" : amour : sentiment de paix et de bonheur tranquille complété d'un adverbe qui évoque l'aspect sauvage d'un animal, qui ne se laisse pas apprivoisé, et par extension, qui souligne un caractère redoutable et féroce dans le combat suggère la force du sentiment qui unit le narrateur aux siens mais aussi la manière d'être au sein de la communauté. Sentiments forts et existentiels qui prolongent le caractère sacré de l'épreuve. Le choix du passé composé note, de plus, que le fait accompli dans le passé garde encore un impact sur le moment de l'énonciation. Le passé composé possède une valeur d'aspect qui montre les séquelles, les cicatrices palpables du passé sur le présent : en l'occurrence ici c'est l'état psychologique du narrateur.
Ce texte peut être considéré comme un poème engagé tout d'abord, parce qu'il est simplement considéré par René Char comme un texte poétique et qu'il paraît dans un recueil de poésie. Et puis, par l'aspect de récit épique et poétique que l'homme pourrait raconté au coin du feu et qui utiliserait de nombreuses images et : ici, tout le texte semble s'articuler autour des images et autour de la suggestion. Enfin en raison de la richesse lexicale, et des mondes d'imaginations suggérés par des associations riches et inattendues ("sueur crispée", "mille fils confiants" "mon arme (....) sa puissance contenue", "le cœur mûri pour moi de ce village"...). Ces images-articulations semblent donc pénétrer le texte d'un mystère de la création qui semble toujours entourer les textes poétiques. Cette narration poétique devient par l'emploi évident d'un langage affectif et chargé d'émotions l'expression d'une expérience sensible et existentielle décrite de façon plus ou moins hermétique. Le contexte historique précis donne à voir le mal absolu incarné dans les SS et tous les aspects négatifs de la guerre.


Conclusion
Le récit poétique.

L'auteur démontre donc que pour exister (l'objet supposé de toute quête initiatique : se dépasser pour s'améliorer ; cf "bien au-delà du sacrifice")il faut agir. L'écriture poétique, même engagée, ne suffit pas à engendrer une offensive efficace contre la guerre. Dans un élan spirituel, René Char revient sur la manière d'être, ses états d'âme et la disposition d'esprit de toute la communauté prête au sacrifice de sa globalité pour sauver un seul des siens. La Résistance pour René Char doit donc s'armer : les idées ne se libèrent qu'à condition d'agir : est-ce l'acte qui détermine l'existence d'un homme ? ou est-ce l'idée qui l'anime et qu'il exprime ?

Commentaires

  • je plaisantais, je ne suis pas en 3°a ... je suis juste une visiteuse de blogs!
    Au revoir et bonne continuation.

  • excellent merci beaucoup =)

  • Bonne analyse ☺☻

  • Désolé pour les smileys ratés.

  • La fin laisse à désirer une suite! Très bonne analyse.

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